L'Histoire
AULNOY (ALNETUM) L'histoire du village que nous vous résumons est issue de différents documents et ouvrages. Ces ressources documentaires sont citées en fin de rédaction et certains sont proposées en texte intégral. Sous les romains Aulnoy était une station militaire (mansion). Deux anciennes routes empierrées traversaient son territoire. L'une s'appelait " rue julienne " dans certains titres du XVème siècle et reliait Chailly-en-Brie à Meaux. On la connait également sous le nom de voie principale de Sens à Soisson. Cette voie passait par Amillis, Pontmoulin, franchissait le Grand Morin, remontait vers le plateau du Theil, laissant à sa gauche les habitations gallo-romaines du Montcel de Coulommiers puis vers le hameau de Villers par un chemin appelé Paré puis par le Fourchaud pour se diriger vers Jouarre. L'autre s'appelait "grand chemin de Paris", venant de Rebais et coupant la rue julienne au hameau de Villers. Cette voie remonte à Julien l'Apostolat, seul empereur romain de ce nom. Elle est aussi connue sous le nom de Voie secondaire de Coulommes à Doue. Plusieurs vestiges préhistoriques (silex taillés ou polis) et vestiges romains (tuiles) ont été retrouvés sur le territoire de la commune. Le village dispose de nombreuses sources qui ont été acquises en 1879 par la commune de Coulommiers pour alimenter la ville qui recevait ainsi plus de 57 000 litres par heure en 1909. Les abbés du monastère de Saint Denis au XVème siècle érigèrent en fiefs les métairies de Grange-Justin, de Bois Gautier et de Chantemerle et confièrent à des serfs le soin de défricher la forêt pour constituer des villages. Celui de Villers sur Rognon fut le premier en date. Ces serfs devenus libres devinrent propriétaires et la hiérarchie féodale fut de ce fait créée dans le pays. Les Seigneurs d'Aulnoy relevaient de ceux de Coulommiers. Par lettre patente du 20 mars 1518, Germaine de Foix, reine de Navarre, douairière d'Aragon et de Sicile, Dame de Coulommiers, dont copie fut délivrée à Jean Beldon, secrétaire de François 1er, greffier au Parlement de Paris, seigneur d'Aulnoy, dit qu'à partir de cette date, lui et ses successeurs, moyennant redevance "d'une paire de gants Honnêtes selon notre Estat et dignité" obtenaient le droit de haute, moyenne et basse justice avec celui de faire dresser un gibet patibulaire à deux piliers seulement en exécution de la dite justice seigneuriale. Ce droit était limité par celui des religieux de l'abbaye de Coulommiers, seigneurs de Villers dont le prévôt était en 1773, Louis-Joseph Berton, avocat au Parlement. |